Il faut avouer et reconnaître que la presse participe au conditionnement et la manipulation de l’opinion publique. Les dernières attaques contre Rose Christiane Ossouka Raponda, premier ministre, le prouvent à suffisance.
Certains médias en ligne trouvent plus que jamais prétexte à tout pour descendre la cheffe du gouvernement. Y compris cette affaire ayant tourné en faveur du Copil citoyen. En effet, depuis le verdict rendu par la Cour constitutionnelle annulant l’arrêté 685/PM relatif aux nouvelles mesures anti Covid, Rose Christianne Ossouka Raponda fait l’objet d’un acharnement qui ressemble à une cabale médiatique. Pourtant, seul le président de la République demeure le seul à décider du maintient ou non de l’actuel premier ministre à son poste.
A qui profite réellement la cabale contre Rose Christiane Ossouka Raponda?
Une recherche sur l’histoire politique de notre pays suffit pour découvrir le pot aux roses. En effet, il ne faut pas être malin pour comprendre que ces tirs orchestrés par la presse en ligne contre la première ministre sont menés dans la perspective d’une nouvelle équipe gouvernementale. Qui désire tant le départ de l’actuel premier ministre? Selon nos confrères de la Calotte, c’est assurément les nostalgiques du temps où ce poste était exclusivement réservé à l’ethnie fang.
Pourquoi tant d’histoires sur un poste pourtant ouvert à toutes les composantes ethniques? « Seul Ali Bongo qui a désigné Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de premier ministre est le seul habilité à l’en décharger. Que les habitués aux petites manigances se l’enfonce bien profond dans le crane, et une fois pour toute » a indiqué notre confrère du journal la Calotte. Selon certaines informations concordantes, il se pourrait que les commanditaires de cette cabale sournoise fassent parti de l’équipe de cette dernière.
Notons qu’à l’heure actuelle, ceux qui s’agitent et font la pression pour la chute du premier Ministre ont pour la plupart déjà été jugés au pied du mur pendant les 4 dernières décennies, et les résultats laissent à ce jour à désirer en matière de bonne gouvernance.
« Ne nous voilons pas la face. De leur temps, Libreville et l’Estuaire avaient bénéficié de deux fêtes tournantes, soit dit en passant d’une importante cagnotte qui auraient pu servir à l’élever au rang d’un petit Dubaï. Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui pointent du doigt la gestion catastrophique de la manne pétrolière. Pour qui nous prend t-on ? », a laissé entendre le journal la Calotte.