Les accusations de la République Démocratique du Congo (RDC) ne sont pas suffisamment étayées, pour amener la confédération africaine de football à prendre des sanctions contre le Gabon.
C’est en tous cas, ce qui ressort du dernier conclave de cette institution du football africain. En effet, le verdict de la Confédération africaine de football (CAF), était attendu le dimanche 9 mai dernier, par manque d’arguments de la RDC, il a été repoussé à dimanche prochain pour permettre aux autorités de ce pays de trouver d’autres preuves accablantes.
Selon Patrick Lupika, journaliste à Digital Congo et correspondant de Canal Plus, « Les éléments présentés par la Fecofa ne sont pas suffisants probants pour disqualifier le Gabon. Pour des raisons d’équité, la RDC a été invitée à fournir les éléments complémentaires comme l’acte de naissance du joueur, copie du passeport congolais du joueur ou même permis de conduire qui sont tous introuvables jusque-là », a souligné le journaliste sportif sur sa page Facebook.
Pour rappel, éliminée par le Gabon (0-3) lors des qualifications pour la CAN 2021, la RD Congo a saisi la Confédération africaine de football (CAF) en accusant le milieu de terrain gabonais Guélor Kanga de falsification d’identité. La Fédération gabonaise (Fegafoot) a réagi en transmettant à la CAF un « mémoire responsif » qui « apporte toutes les preuves irréfutables et formelles du parcours sportif en club et de l’éligibilité du joueur Guelor Kanga Kaku au sein de la sélection nationale A du Gabon conformément aux dispositions réglementaires de la CAF et du code civil ».
La Fegafoot assure « avoir foi en la CAF afin de préserver le jeu équitable et le fair-play d’une qualification du Gabon à la CAN 2021 obtenue de manière claire sur le terrain ».
Qu’à cela ne tienne, les autorités gabonaises gardent le calme et continuent de travailler pour permettre à l’équipe des panthères du Gabon, d’avoir une meilleure préparation en vue de la prochaine coupe d’Afrique des nations de football au Cameroun.