Le jeudi 7 octobre courant, le porte-parole du président Ali Bongo Ondimba, Jessye Ella Ekogha, lors de sa traditionnelle conférence de presse a affirmé que le dossier incriminant le contingent gabonais basé en RCA était vide. Des affirmations qui prouvent que les véritables raisons du départ des troupes gabonaises de la RCA, résident ailleurs.
Selon le porte-parole de la présidence de la république, « Ces missions se sont rendues deux fois à Bangui. Aujourd’hui, un pré-rapport a été établi. De ce pré-rapport, il ressort une chose. Sur les allégations d’agressions sexuelles présumées, l’ONU et les équipes sur place n’ont été en mesure de ne présenter qu’une seule personne. Cette personne est une jeune dame de vingt ans qui aurait une relation consentie avec un membre du contingent gabonais. De cette relation consentie est né un jeune enfant« .
Selon le porte-parole de la présidence, la jeune dame en question demanderait actuellement une aide, une sorte de pension alimentaire, pour qu’elle puisse élever cet enfant. Toujours dans l’optique de faire la lumière sur cette affaire, des investigations sont en cours pour vérifier les liens de paternité. « On est donc loin, très loin d’accusations sexuelles généralisées, comme certains l’ont laissé penser« , a indiqué Jessye Ella Ekogha.
S’agissant des cinq accusations d’agressions sexuelles qui ont été formellement faites, il ressort également qu’à ce jour aucun témoin ne s’est présenté auprès de la commission d’enquête mise en place par le Gabon et qui est composée d’officiers qui travaillent en relation très étroite avec l’ONU et les autorités centrafricaines, en lien avec les ONG sur place a fait savoir le porte-parole de la présidence de la république.
Des révélations et enquêtes qui démontrent une fois encore que les véritables motifs du départ des troupes gabonaises résideraient plutôt dans des bonnes relations entre Libreville et Moscou, ou encore de l’adhésion à venir du Gabon au Commonwealth.