C’est par une correspondance adressée au Général Jean Boniface Assélé, Président-Fondateur du Centre des libéraux réformateurs qu’Alexandre Désiré Tapoyo a signifié sa démission définitive de cette formation politique. Un énième acte qui montre à suffisance qu’il existe des discordes dans la maison des réformateurs.
Le dernier événement révélateur des soubresauts que traverse ce parti était l’éviction définitive de Nicole Assélé. Cette démission d’Alexandre Désiré Tapoyo, l’un de ses fidèles lieutenants de Jean Boniface Assélé, est un indice de la multitude des désaccords au sein du CLR. Il a tout simplement pris la décision de ne plus être un membre des réformateurs.
Comme motifs de ce départ, l’ex membre du gouvernement évoque des actes dont il a été victime depuis son adhésion. Des faits qu’il ne compte plus subir au regard de cette lettre de démission et de son départ qui ouvre un nouvel épisode du feuilleton dont les scènes ont lieu entre les murs du CLR.
Son parcours de militant au CLR est ponctué de plusieurs faits qu’Alexandre Désiré Tapoyo retrace dans sa démission. Devenu membre du CLR en 2002, il sera exclu « sans explication » 14 ans plus tard en 2016 par le fondateur. Son retour, en novembre 2019, se fait sur insistance de Nicole Assélé qui occupait la fonction de Déléguée générale.
Très proche de cette dernière dans ce parti de la majorité républicaine et sociale pour l’Emergence, Alexandre Désiré Tapoyo n’a certainement pas digéré son exclusion bien que rendue nulle et sans effet par le ministère de l’Intérieur qui atteste que cette exclusion n’est pas conforme aux statuts et règlements du Congrès de septembre 2019. Désormais le chapitre CLR semble être définitive clos pour ce soldat.