Le Chef de l’Etat gabonais à lors de son adresse à la nation le 16 août courant à la veille de la célébration des 62 ans de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale réaffirmé toute sa détermination à lutter contre le mal qui gangrène de plus en plus l’ensemble de la société à savoir la corruption.
Ce dernier a ouvertement reconnu que la corruption entrave le développement de notre pays. Que celle-ci mine la cohésion de notre société. Qu’elle annihile toute idée d’exemplarité sans laquelle il n’y a de véritable autorité. « C’est pourquoi je suis déterminé à lutter avec la plus grande fermeté contre ce Mal absolu », a promis Ali Bongo Ondimba.
En effet, force est de constater que ce phénomène est présent du bas jusqu’au sommet comme l’a démontré l’actualité judiciaire la plus récente. Conscient de l’ampleur de ce mal dans le pays, le Chef de l’Etat a jugé utile de rappeler à tous qu’il n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays.
« A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau. L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas », a indiqué le numéro un gabonais faisant allusion au comportement parfois répréhensible de certains agents des forces de l’ordre.
Il a pour l’occasion invité les policiers et les forces de l’ordre d’une manière générale, à se concentrer sur leur mission. Une mission impérieuse qui est d’assurer la sécurité de la population.