L’annonce est tombée comme un couperet ce lundi 12 septembre 2022 au soir. Désormais plus personnes ni aucune institution n’est à l’abri de lourdes sanctions en cas de lenteur ou de nonchalance dans l’exécution de ses misions devant améliorer le quotidien de la population.
En effet, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a plusieurs fois été claire dans ses attentes. « Il faut aller vite. Les besoins sont urgents. » Et il faut croire que le désormais ancien patron du ministère des Travaux Publics n’a pas véritablement compris l’urgence de la situation. D’où la récente décision du numéro un gabonais de dissoudre sans délais ce ministère.
Il n’est un secret pour personne que pour le président de la République, ce qui compte, c’est l’efficacité avant tout en termes d’action publique. Ce dernier a pour ce faire à plusieurs reprises prévenu, notamment en Conseil des ministres, qu’il ne tolérerait aucun retard. Et qu’au cas contraire il prendrait toutes les décisions qui s’imposent. En homme de décision, il a finalement tranché et une fois encore, sa main n’a pas tremblé.
« Le ministère des Travaux publics, pas plus que n’importe quel autre, n’a valeur constitutionnelle. Il peut être dissous si nécessaire, en particulier si c’est pour rendre les décisions et les actions en la matière plus efficaces. Par ailleurs, c’est une manière de rationaliser l’action publique. Un ministère en moins, c’est des économies à la clé », a laissé entendre une source à la présidence.
Rattachement du ministère des TP à la Primature
Une annonce qui a surprise plus d’un. Mais il semblerait que le fait de rattacher la fonction « Travaux Public » à la Primature soit finalement le signe de l’importance accordée à ce secteur par le Chef de l’Etat. Mais également un signe de confiance d’Ali Bongo envers son premier ministre qui dorénavant sera en charge de ce secteur.