C’est ce que le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a affirmé lors de sa conférence de presse, du lundi dernier. Le chef de l’Etat gabonais n’a jamais été inquiété ou entendu dans le cadre de l’affaire des « biens mal acquis ».
L’affaire fait depuis quelques semaines, les choux gras de la presse nationale et internationale. Lors de sa conférence de presse, le porte-parole de la présidence de la république et conseiller en communication du chef de l’Etat, Jessye Ella Ekogha a apporté des précisions pour remettre les choses dans leurs contextes.
Le 20 mai dernier, l’Agence Française de presse (AGP) remettait une couche dans cette affaire après que BNP ait été mise en examen. En effet, la première banque française et européenne a été mise en examen pour « blanchiment, corruption et détournement de fonds publics ». Selon l’AGP « L’enquête sur le patrimoine en France de la famille du défunt président gabonais Omar Bongo a permis la mise à jour de dizaines de millions d’euros suspects de la famille Bongo ayant transité sur ses comptes. »
Une chose est sûre, le chef de l’Etat, Ali Bongo n’a jamais été inquiété ou entendu dans l’affaire des biens mal acquis. Comme l’explique son conseiller en communication, le numéro un demeure serein. Tout comme le président de la République, aucun membre de la famille Bongo n’a été inquiété à ce jour dans cette information judiciaire, ouverte en 2010 et qui porte également sur la famille de Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville.
Bien que mise en examen le 11 mai dernier, BNP refuse de commenter la procédure judiciaire en cours. Dans l’entourage de la banque, on affirme toutefois « contester toute responsabilité pénale pour ces faits antérieurs à 2009 ». L’Affaire des biens mal acquis, dont est impliquée plusieurs familles présidentielles n’inquiète pas le chef de l’Etat, qui continue à diriger le pays et à mettre en place les nouvelles stratégies en vue d’une diversification de l’économie du pays.