Bientôt une nouvelle usine de production d’eau potable à Ntoum

Ce 09 septembre 2022, l’Etat gabonais, représenté par le Ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, le Ministère de l’Économie et de la Relance et le Ministère du Budget et des Comptes Publics ont procédé à la signature d’une Convention de Concession et de Protocoles Transactionnels pour le projet de développement d’une nouvelle usine de production d’eau potable à Ntoum, avec la société Orelo.

« Il s’agit de trois documents juridiques qui revêtent une importance fondamentale, car ils ont vocation à matérialiser la vision du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, qui est, entre autres, de répondre aux besoins des populations, par la mise en œuvre de projets structurants, telle la construction de cette nouvelle usine », a indiqué le Ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques.

Estimé à 119 milliards de FCFA selon les autorités gabonaises. Ce marché a été confié à Orelo, ladite société devra assurer la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de cette usine pour une durée de 25 ans. Le contrat prévoit également les installations de 52 km de canalisation d’eau brute, de diamètre de 1 600 millimètres (mm) et 1 400 mm, et 1,5 km de canalisations d’eau traitées, d’un diamètre de 1 200 mm.

« Cette usine devrait produire en moyenne 130.000 m3 d’eau par jour pour les ménages, les industries et les commerces, permettant ainsi de satisfaire les besoins du plus grand nombre. Retenons pour finir que ce projet, complémentaire au PIAEPAL, permettra d’offrir des solutions durables à la lancinante question du stress hydrique pour Libreville et ses environs », a fait savoir Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Notons que le chantier devrait générer 500 emplois directs et 200 indirects pour les localités traversées par le projet ainsi qu’un impact social profitant à environ 700 000 habitants dès sa mise en service en 2026. Cette infrastructure permettra de couvrir le déficit en eau, d’exploiter le potentiel hydrique du Gabon et de répondre à la croissance de la demande en eau du Grand Libreville, pour les prochaines années.

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