Depuis l’apparition du virus en mars 2020, sur le territoire gabonais, les autorités ont mis en place plusieurs mesures restrictives afin de protéger les populations. Un plan de riposte considéré au niveau du continent africain comme l’un des plus efficaces dans la lutte face à la Covid-19. Le nombre de tests journaliers (l’un des plus élevés sur le continent) et le taux de létalité (c’est-à-dire de décès dus au Covid-19, l’un des plus faibles sur le continent), illustre ces faits.
En dépit de son efficacité dans la riposte, le contexte reste alarmant et préoccupant depuis l’arrivée de la seconde vague du virus le plus meurtrier. Plus de 40 % des décès ont lieu depuis le début de l’année. En outre, le nombre d’hospitalisations a explosé (la barre des 100 a été franchie pour la première fois la semaine dernière), tout comme celui des réanimations (une quarantaine à date). Le taux de contamination, lui aussi, est très élevé.
Dans ce contexte, le vaccin apparaît donc comme l’arme idéale pour lutter contre le virus. S’il est vrai que, le respect des gestes barrières reste à ce jour la meilleure protection. La deuxième arme dont dispose actuellement le pays est très efficace, c’est-à-dire, le vaccin. Celui-ci ne dispense toutefois pas du respect des gestes barrières. C’est une arme supplémentaire, décisive, pour lutter avec plus d’efficacité contre le virus. Le Plan national de vaccination est prêt. Il a été remis le lundi 22 mars dernier, au chef de l’Etat.
Pour donner l’exemple, le Président de la République a promis se faire lui-même vacciner. Selon les autorités, le Gabon dispose du nombre de doses de vaccin nécessaire pour débuter sa campagne de vaccination. 100 000 doses du vaccin produit par le laboratoire Sinopharm ont été reçues le 12 mars dernier. Des lots importants du vaccin russe Spoutnik-V, lui aussi très efficace (à 92 % selon les études internationales), vont arriver très prochainement au Gabon, de même que les vaccins occidentaux via l’initiative Covax dont le Gabon est membre.
