La Coordonnatrice Résidente des Nations Unies au Gabon, Savina Ammassari pour qui le Gabon est une puissance verte. A récemment laissé entendre qu’en tant que l’un des rares pays au monde à absorber plus de carbone qu’il n’en émet, les efforts de préservation de l’environnement et la richesse du capital naturel du Gabon sont un exemple pour tous.
Il n’est donc pas surprenant que Libreville, la capitale du Gabon ait été choisie pour accueillir l’édition 2022 de la Semaine africaine du climat, qui se déroule cette semaine, du 29 août au 2 septembre. L’événement rassemble plus de 1300 experts de l’environnement et du climat ainsi que des dirigeants internationaux et nationaux de haut niveau, des représentants de la société civile, des organisations multilatérales et des universités.
En effet, alors que des discussions de haut niveau sur le climat se déroulent actuellement à Libreville,la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies au Gabon est revenue quelque peu sur les résultats significatifs obtenus avec son équipe des Nations Unies au Gabon, le gouvernement gabonais et d’autres partenaires sur le terrain en intensifiant l’action climatique.
« Nos initiatives climatiques au Gabon visent à s’appuyer sur les efforts déjà exemplaires du pays pour réduire son empreinte carbone et rester dans les limites de l’objectif de réchauffement de 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris. Soutenir la transition du Gabon d’une économie brune vers une économie verte a été un élément clé de ces efforts », a laissé entendre Savina Ammassari.
Selon cette dernière, le Gabon se trouve aujourd’hui à un carrefour important de son cheminement vers un modèle de développement durable et inclusif ; où la croissance économique est équilibrée avec la protection de l’environnement et l’atténuation du changement climatique.
« La semaine de haut niveau offre une occasion opportune de soutenir le Gabon dans ce voyage », a-t-elle déclaré. Mais c’est également l’occasion de plaider en faveur de la justice climatique, mobiliser davantage de soutien de la part de la communauté internationale, renforcer les partenariats et échanger de nouvelles idées sur la manière d’intensifier l’action climatique à travers le continent et de tenir les promesses de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
