Le parquet de Libreville est pointé du doigt comme étant devenu un vaste réseau mafieux. Alphonsine Ndembi Tchetchenigbo, le cerveau de bande de malfrats faisait dans l’usurpation de titre. Elle affirmait être conseiller spécial du président de la république en service auprès du coordonnateur général des affaires présidentielles et de grande nganga du vaudou, rite traditionnel du bénin.
En effet, maitrisant parfaitement les contours du milieu, Alphonsine Ndembi Tchetchenigbo cible soigneusement des personnes ayant des démêlés avec la justice et qui ont des moyens financiers suffisants. Prend contact avec les intéressés ou leurs proches, les manipule en vue d’obtenir de fortes sommes d’argent aux fins de régler lesdits démêlés avec la justice.
Ensuite, elle choisit pour ses victimes l’avocat qui sera chargé de suivre la procédure judiciaire auprès du tribunal, tout en leur demandant de reconstituer le ou les avocats qu’elles auraient choisis elles-mêmes. Une méthode et une stratégie d’escroquerie qu’elle a su mettre en place depuis des années, pour rouler dans la farine plusieurs compatriotes.
Et pour démontrer qu’elle avait une parfaite maîtrise de l’appareil judiciaire, avec ses contacts au parquet de Libreville, elle se rapprocherait des magistrats et greffiers en charge du dossier de ses victimes, les manipule également en promettant des promotions rapides dans leurs carrières grâce à sa supposée fonction à la présidence de la république et ses prétendues pouvoirs mystiques. Des mensonges accompagnés des fortes sommes d’argent qu’elle aurait au préalable obtenues de ses victimes.
Aussi, lors de la perquisition du domicile de cette dernière des documents contenues dans les dossiers d’instruction émanant des juges d’instruction ont été retrouvés. Des preuves accablantes qui mettent en cause le système judiciaire gabonais.
