Côte d’Ivoire : Rose Ossouka Raponda promeut la destination Gabon à l’Africa CEO Forum

Le premier ministre Chef du gouvernement gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a profité de sa prise de parole lors de l’Africa CEO Forum à Abidjan en Côte d’Ivoire pour promouvoir la destination Gabon. Et quoi de mieux que de présenter le Plan d’accélération de la transformation (PAT) pour attirer des investissements directs étrangers au Gabon.

L’objectif des autorités gabonaises est clair. Permettre au pays de réduire au maximum sa dépendance au pétrole en faisant passer sa contribution au PIB de 32 à 21%. Pour ce faire, l’équipe du premier ministre a identifié douze projets prioritaires dans les hydrocarbures, le bois, l’agriculture, les infrastructures, entre autres, auxquels s’ajoutent treize projets de second rang tous contenu dans le PAT. Le but étant de diversifier au mieux l’économie du pays.

En effet, pour y arriver, et matérialiser la stratégie de développement du Gabon, le Chef du gouvernement gabonais a indiqué à l’assistance que ledit programme a besoin de mobiliser pas moins de 3 000 milliards de francs CFA pour sa mise en place et ainsi permettre au Gabon de se relancer après la pandémie de Covid-19 qui a mis à rude épreuve l’économie nationale.

« Quand on vient au Gabon, on n’en repart pas », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda. Une manière pour cette dernière de rappeler à tous, que le Gabon est une terre d’accueil au climat des affaires stable, de quoi inciter des investisseurs étrangers à s y installer. Une confiance que renforce le plaidoyer de Gagan Gupta, le fondateur d’Arise qui selon l’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa publication du mardi 14 juin 2022, se satisfait du retour sur investissement qu’il enregistre depuis des années.

Loise Tamalgo, le délégué général pour l’Afrique d’Eramet, qui dispose de 64 % des parts de la Comilog chargé de l’exploitation du manganèse, quant à elle ne se tarit pas d’éloges concernant l’attractivité du cadre des affaires à travers la flexibilité dont font preuve les autorités pour adapter la réglementation.

Notons que le pays compte mettre en place 2 autres zones économiques spéciales après celle de Nkok, de zones agricoles à forte productivité (ZAP). Ce qui permettra de réduire l’énorme manne déboursée annuellement en achat de produits alimentaires à l’étranger. Cette facture s’élève à 450 milliards de francs chaque année.

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