Les autorités gabonaises en tête desquelles le Président de la République, viennent de décider lors du conseil de défense tenu le lundi dernier, de ne pas utiliser le vaccin développé par le laboratoire américain, Pfizer.
Le conseil défense qu’a dirigé le chef de l’Etat vient d’exclure le fait de recourir au vaccin développé par le laboratoire américain Pfizer. Pays de référence dans la sous-région en matière de riposte contre le covid-19 . Le compte procéder à la vaccination de toutes sa population pour faire à la progression de la pandémie dans le pays. Un processus de vaccination qui ferra également du pays le premier en Afrique.
Promesse tenue par le chef de l’Etat eu égard à la progression de la pandémie, dans le monde et ses mutation à l’exemple de la grande Bretagne et en Chine. . « Il s’agit de faire en sorte que tous les habitants du pays soient vaccinés dans un délai resserré », a souligné un participant à cette réunion.
Etant dans un processus de vaccination de sa population, le chef de l’Etat pour freiner la progression a décidé de recourir à un vaccin de qualité qui pourrait facilement se conserver et qui pourrait correspondre au climat du pays. Les vaccins développés par l’américain Pfizer, l’allemand Biontech et le chinois Fosun Pharma sont radiés de la liste.
« C’est un arbitrage qui est fait au niveau de notre pays et en aucun cas un jugement sur la qualité de la solution proposée par ce laboratoire (…) Si nous retenions ce vaccin, il risquerait d’y avoir un problème de conservation car celui-ci doit l’être à une température extrême de – 70 degrés (contre – 20 degrés par exemple pour son concurrent Moderna, NDLR). Il ne s’agit clairement pas de l’option la mieux adaptée au cas spécifique de notre pays », a estimé un participant.
D’autres vaccins tels que ceux développés par les laboratoires Moderna (Etats-Unis) et AstraZeneca (Grande-Bretagne) ou celui développé par l’Institut Pasteur, sont en étude.