L’augmentation exponentielle du nombre de « cas actifs », c’est-à-dire de cas positifs à un même moment au Covid-19 vient d’amener les autorités gabonaises à refermer les Frontière le 30 janvier dernier. Une fermeture des frontières terrestres qui a suscité moult réactions sur la toile.
Depuis décembre 2020, le pays enregistre plusieurs cas positifs du covid-19, le gouvernement a de ce fait été obligé de prendre une mesure exceptionnelle déjà prise en mars dernier lors du déclenchement de l’épidémie de Covid-19, c’est-à-dire la fermeture des frontières terrestres. Une augmentation des cas positifs dus, à en croire les spécialistes de l’institut pasteur, au nombre de « cas importés » et au faible niveau de riposte en Afrique Centrale. Deux raisons fondamentales qui inquiètent les autorités gabonaises, et qui sont à l’origine la prise de la décision du gouvernement de fermer les frontières terrestres.
En effet, la sous-région d’Afrique centrale, est considérée, dans son ensemble, comme la plus en retard sur le plan de la lutte contre l’épidémie. Malgré la mise en place des mécanismes de lutte contre cette pandémie, qui font du pays le meilleur élève en matière de lutte contre le covid-19 dans la sous-région, le Gabon se heurte au retard des autres pays de la sous-région dans la lutte contre cette pandémie.
Ainsi, contrairement à ce qui a été relevé à travers les médias, cette mesure n’a rien d’exceptionnelle. D’autres pays tel que la France, dont le taux de cas positifs connait ces derniers mois, une augmentation ont également dû fermer les frontières terrestres et aériennes.