Depuis un moment, il ne fait pas bon vivre du côté de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA). Il y règne un climat conflictuel qui devient de plus en plus chaotique entre d’une part les agents publics et les agents contractuels de ladite agence.
D’après quelques indiscrétions, certains membres de l’agence laissée par l’ancien DG, 5 agents précisément, sont vent debout pour virer par tous les moyens la directrice actuelle de l’Agence. Ces derniers souhaitent non seulement, en tant que contractuels éclipser les fonctionnaires qui eux sont dans leur établissement de droit public, mais souhaitent en plus de cela avoir des sursalaires et des primes en plus de tout ce qu’ils ont déjà.
Selon le président du syndicat national des personnels de l’Agriculture (SYNPA), Cyrlin Steven Mba Essiane, ces derniers auraient le soutien de l’ancien DGA, Ernest Ogandanga et plusieurs autres hauts fonctionnaires tapis au sein de l’AGASA comme dans le reste de la haute administration. Ernest Ogandanga aurait selon le président du SYNPA dit à ces derniers qu’il a les moyens de faire partir l’actuelle équipe dirigeante. Le but étant de prendre la place de l’actuelle directrice.
Tout ceci relève de faits avérés dont les preuves sont disponibles et dont les dossiers sont déjà en haut lieux apprend-on. Autant de raisons qui ont conduit le président du syndicat national de l’AGASA à sortir du silence pour préciser les choses telles qu’elles doivent être et les raisons pour lesquelles les agent dudit syndicat se sont retirées du mouvement d’humeur en gestation à l’AGASA.
« Pour revenir sur les raisons qui ont poussé le SYNPA à se retirer des discutions du cahier de charge, qui incluait les délégués du personnel dans celles-ci, l’AGASA ne correspond pas à la catégorie des services pouvant avoir en son sein des délégués du personnel qui ont été installés à l’AGASA par défaut, car la loi n°22/2021 du 19 novembre 2021 du code du travail, dans son article 148 de la convention collective indique bien les secteurprivé, comme étant concerné par lesdites conventions.
Par ailleurs, les établissements publics tels que l’AGASA, ne peuvent être ni conventionnés ni membre d’une Organisation professionnelle des employeurs (Patronat). Dans l’article 162 du même chapitre(06) en section 3, l’AGASA ne peut conclure une convention collective, cela conformément aux dispositions du chapitre 6, car elle ne répond pas aux normes d’une entreprise. Par contre un établissement parapublic est concerné d’une part par ces dispositions. »
Et la seconde raison de ce refus d’y prendre part, est le statut illégal du SYNATA, créé dans des conditions frauduleuses. En plus de ces raisons d’irrégularité, le SYNPA a également observé des faits, suscitant le doute sur les réels objectifs de ces pseudos syndicalistes. », indique le communiqué du SYNPA.
« Le SYNPA tient à rassurer l’ensemble du personnel de l’AGASA que son cahier de charge aux revendications légitimes, connaitra une avancée significative à court, long et moyen terme, et invite l’ensemble des agents de l’AGASA, à ne pas céder à la manipulation, exercée par des chefs de services de l’Agence, et certains directeurs mécontents, qui agissent par instigations à travers un syndicat illégal. », a rassuré le SYNPA.