Sur instructions du Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministère des Eaux & Forêts organise les Assises Nationales sur la gestion du conflit homme-éléphant du 15 au 17 décembre 2021.
Le conflit homme-éléphant, de plus en plus récurent au Gabon, constitue une menace sérieuse pour la sécurité et la viabilité des moyens de subsistance des communautés rurales. Au regard de l’importance de ce phénomène, le Ministre des Eaux et Forêts, Prof. Lee White, et le Ministre Délégué, Charles Mve Ellah se sont rendu tour à tour dans les principaux chefs-lieux des 9 provinces du Gabon.
Il était question pour eux d’échanger avec les populations et les différentes autorités provinciales et locales afin de faire un état des lieux dudit conflit qui constitue une menace sérieuse pour la sécurité et la viabilité des moyens de substance des communautés rurales. À l’issue des consultations provinciales, les recommandations formulées par les populations portaient notamment sur l’opérationnalisation dans les meilleurs délais des battues administratives.
Mais aussi sur l’indemnisation des populations victimes de ces pachydermes, la prise en charge des cas d’agressions ou encore l’extension du programme de construction de clôtures électriques. Notons que les Assises Nationales sur la gestion du Conflit Homme-Eléphant permettront d’arrêter de manière consensuelle et concertée la stratégie et le plan d’action national mettant en exergue les actions fortes prises par le gouvernement afin d’améliorer la sécurité alimentaire des populations et à la fois préserver la faune qui joue un rôle essentiel dans la régénération des écosystèmes.
Rappelons que Bien que le Gabon soit engagé dans la politique de conservation, la faune sauvage reste sévèrement touchée par les menaces directes et indirectes que sont le braconnage, la perte de l’habitat des animaux, l’exploitation forestière, minière, pétrolière et agro industriel qui induisent le changement de comportement de certaines espèces animales et perturbent leur processus écologique. Cela a pour corollaire entre autres des mouvements migratoires importants vers les zones d’habitation humaines entraînant de facto les Conflits Homme-Faune (CHF)/Conflit Homme-Eléphant (CHE) récurrents.