A l’occasion du « Dialogue virtuel entre dirigeants de haut niveau sur l’urgence de la Covid-19 et du climat en Afrique », organisé conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) et le Global Centre for Adaptation présidé par l’ex-secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, Ali Bongo, le chef d’Etat gabonais a été invité à s’exprimer au nom des pays africains, pour trouver une solution au Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP).
Très investi dans la lutte contre le changement climatique, le président gabonais est l’un des rares chefs d’Etat à avoir été convié ce mardi 6 avril à ce dialogue sur l’urgence de la covid-19 et du climat en Afrique. Ali Bongo Ondimba, a souligné que, « l’Afrique, qui n’émet que 3 % du CO2 dans le monde, (était) lourdement affectée par les conséquences du changement climatique ». Il a par ailleurs appelé « les pays industrialisés à rejoindre au plus vite le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) ».
Ainsi, en présence de l’actuel et l’ancien secrétaire général de l’ONU, António Guterres et Ban Ki-moon, ou encore le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwemi Adesina, a donné la position des pays africains. Ces deux manifestations s’inscrivent dans la préparation de la 26ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 26), qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, en novembre prochain. Le Gabon préside le groupe des négociateurs africains qui présenteront à cette occasion leurs propositions en attendant la prochaine, la COP27, qui devrait, elle, se tenir en 2022 en Afrique.