Droits des femmes : les principales nouveautés apportées dans le projet de loi

Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, le ministre de la justice Garde de sceaux chargée des droits de l’homme, Erline Antonela Ndembet Damas, est revenue sur le projet de loi visant à garantir et éliminer les violences faites aux femmes. Mais également les grandes nouveautés apportées dans ces lois.

Pour le ministre de la justice, « la principale nouveauté est la mise en place d’une loi spécifique visant à prévenir, protéger et éliminer les violences et discriminations faites aux femmes, qu’elles soient : physiques, morales, économiques patrimoniales…, et des mesures d’accompagnement de cette loi pour permettre son applicabilité. C’est une loi transversale car elle fait intervenir plusieurs administrations dans sa mise en œuvre.

Ainsi, le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes deviendra le socle du dispositif de protection de la femme dans notre pays » dit-elle.

Avant de préciser que, « outre les autres mesures de prévention et de protection, il a la particularité de créer :

– un centre d’accueil entièrement dédié aux femmes violentées, disposant de. Cliniques juridiques chargées d’encadrer, de conseiller, d’orienter et d’accompagner les femmes victimes de violences,

mais aussi de créer un observatoire national des droits des femmes pour mesurer l’impact de ses réformes en se fondant sur des indicateurs définis, et également chargé de la communication en matière de droit des femmes et de lutte contre les violences à leur égard. De cette loi découle des modifications du code pénal et du code civil.

En ce qui concerne la réforme du code pénal, ce projet de loi apporte un renforcement significatif du dispositif des sanctions prévues dans notre législation, pour ce qui est des atteintes à la personne notamment lorsqu’elles sont dirigées contre les femmes (violences en tous genres et des discriminations…).

S’agissant du code civil, les modifications visent à accroître l’harmonie et l’esprit de consensus dans une gestion partagée du ménage », a souligné Erline Antonela Ndembet Damas, le ministre de la justice.

Des déclarations qui démontrent que le Gabon s’active pour permettre à la femme d’occuper une place de choix dans le pays. Plus que jamais, les époux formeront une équipe forte pour une vision et une administration commune de la famille.

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