C’est du moins ce qui ressort de la séance de travail qui a eu le 20 juillet 2022 dernier à Libreville entre le ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerq et plusieurs étudiants issus de 19 promotions de Grandes Ecoles, notamment l’école normale supérieure (ENS), l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) et de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET).
En effet, le membre du gouvernement s’est entretenu avec les diplômés de ces grandes écoles aptes à l’emploi, dont les situations administratives ne sont toujours pas en conformités et ce, pour pallier à l’épineux problème d’insuffisance d’enseignants en vue de la rentrée académique 2022-2023 prochain au Gabon.
Consciente de l’urgence de tout mettre en place avant la rentrée scolaire fixée pour le 5 septembre prochain, Camélia Ntoutoume a lors de cette rencontre indiqué avoir pris connaissance des dossiers, et a fait savoir que le gouvernement est à pied d’œuvre pour que ces situations puissent être régularisées dans l’ensemble de façon progressive.
« Nous voyons que les choses avancent et nous restons confiants » a indiqué Fall Bombenda, porte-parole du collectif des promotions de l’ENS. Pour rappel, les promotions concernées par cette régularisation administrative sont notamment celles allant de 2015-2021 de l’ENS, 2013- 2020 de l’INJS et celles de 2015-2021 de l’ENSET.