Encore des désertions à l’UN : le clan Missambo vomit dans le Woleu-Ntem

L’ancienne formation politique d’André Mba Obame est désormais en train de tomber en lambeau. Entre scission, radiation et désertion des élus locaux, il se pourrait que ledit parti se retrouve finalement avant la fin de cette année avec tout juste trois pelés deux tondus dans ses rangs.

Il semblerait finalement que la décision de placer une femme à la tête d’un des grands partis politique du pays n’ait pas été judicieuse. C’est du moins ce que l’on en déduit de la situation actuelle du parti politique de l’opposition radicale qu’était l’Union Nationale (UN). Et qui depuis plusieurs mois seulement a à sa tête une femme. L’ancienne membre du gouvernement, Paulette Missambo.

A mesure que les jours passent, cette formation politique se disloque un peu plus. En effet, après les élus locaux de la province de l’Estuaire par ailleurs instigateurs de la scission de l’Union nationale. Puis ceux de la commune de Moanda dans la province du Haut-Ogooué. C’est désormais au tour des élus locaux du département du Woleu et de la commune d’Oyem d’affirmer leur attachement à Paul Marie Gondjout, tournant ainsi le dos rond à Paulette Missambo.

« Le 13 novembre 2021, le congrès extraordinaire de l’Union Nationale a porté Madame Paulette Missambo à la tête de notre parti sur un écart de 8 voix. Depuis cette date, grande est la surprise des militantes et des militants du parti de constater les dérives de la nouvelle direction du parti et des entraves aux statuts en vigueur », peut-on lire sur la note des élus locaux d’Oyem datant du 31 juillet.

Notons qu’il est entre autres reproché plus précisément à la patronne de l’UN, son « autoritarisme, clanisme » et son habitude de toujours prendre des décisions relatives au parti « sans jamais prendre l’avis de la base » qui pourtant la placé à ce poste.

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