Exécuté par un cabinet international « indépendant » et « spécialisé du cost-oil », selon les informations, l’audit couvrira les cinq grandes entreprises du secteur à savoir : Perenco (45 champs), Total Gabon (11 champs), Assala Gabon (8 champs), Maurel & Prom (8 champs), et Vaalco Gabon (5 champs).
En effet, le gouvernement gabonais s’est engagé à réaliser un audit du secteur pétrolier. Selon le FMI, l’audit permettra d’avoir de manière détaillée, une meilleure visibilité sur les coûts de production des produits pétroliers au Gabon pour plus de transparence dans le secteur. « On souhaiterait s’assurer que les coûts de production reflètent les dépenses qui sont engagées dans le cadre de la production du pétrole », explique Agou Gomez Gbedia, représentant résidant du FMI au Gabon.
Il sera également question de regarder lors de cet audit, « les principes de compensation de la TVA ». Selon le représentant résident du FMI, certaines entreprises ne respectent pas toujours le principe de la compensation de la TVA qui est de payer la TVA à l’administration fiscale ou douanière, et se faire rembourser par la suite par les impôts ou la douane.
« Or il se trouve que certaines d’entre elles se remboursent elles-mêmes la TVA en gardant par-devers elles, une partie des revenus qu’elles devraient verser à l’État. Donc, on souhaiterait qu’il y ait un audit de ce processus de compensation », a fait savoir Agou Gomez Gbedia. Notons qu’il est question de s’assurer que l’ensemble des ressources qui devraient être versées à l’État par les entreprises pétrolières l’ont été, en totalité.