Le ministre français de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a reçu le 1e juillet dernier les gendarmes de la section de recherche de Paris. Ces derniers ont perquisitionné le ministère de la justice et les bureaux du membre du gouvernement, qui serait soupçonné de « conflit d’intérêts ».
En effet, pendant 15 heures le ministère français de la Justice a été perquisitionné par les éléments de la gendarmerie de la section de recherche de Paris. Le personnel de ce ministère, notamment le ministre de tutelle, a passé des moments difficiles. Une perquisition de 15 heures de temps qui s’est terminée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Cette perquisition s’est déroulée dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de conflits d’intérêt visant Éric Dupond-Moretti, liés à ses anciennes activités d’avocat, dit-on. Après le ministre des Affaires étrangères, mis en cause pour « favoritisme » et « conflit d’intérêts » par l’hebdomadaire Jeune Afrique , c’est au tour de son collègue de la Justice, Eric Dupond Moretti, d’être soupçonné, par la Justice cette fois-ci, de « conflit d’intérêts ». Sale temps pour les membres du gouvernement français.
C’est une première même pour les juges de la Cour de Justice de la République, sous les ordres desquels l’opération s’est déroulée. C’est la seule juridiction qui peut enquêter sur des ministres en exercice.
C’est donc une perquisition qui vient une nouvelle fois mettre en mal les collaborateurs d’Emmanuel Macron.