Fraude électoral en France : le ministère de l’intérieur accusé de manipuler les chiffres du premier tour des élections législatives

Après s’être longtemps érigée comme une République ayant un système électoral démocratique sans faille. Une nation moralisatrice, donneuse de leçons principalement aux pays africains. La France vient désormais de tomber de son pied d’estale sur lequel elle était perchée.

En effet, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) accuse le ministère de l’Intérieur français d’avoir « triche » en ayant sous-évalué le nombre de voix attribué à l’alliance menée par Jean-Luc Mélenchon.

Le premier à avoir contesté les résultats du premier tour des législatives le soir même est Manuel Bompard, candidat du parti à Marseille, dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. « Alors que la Nupes réalise 6.101.968 voix (soit 26,8%), le ministère de l’Intérieur ne lui attribue que 5.836.202 voix (soit 25,7%) pour faire apparaître artificiellement le parti de Macron en tête», a-t-il expliqué, avant d’interpeller le Conseil d’État.

Drôle de scénario pour un pays qui prône systématiquement pour la transparence électorale. Pour ce premier tour, la France insoumise dénonce ouvertement la manipulation des résultats. « Les résultats affichés sur le site du ministère retirent du résultat de la Nupes, des candidats qui étaient pourtant investis ou soutenus officiellement par l’alliance de la gauche », indique le parti de Jean-Luc Mélenchon.

Comme quoi, les pays africains ne sont pas les seuls où l’on crie à la fraude après les élections, le pays de Macron vient lui aussi d’en faire les frais. Un coup dur pour ce pays donneur de leçons envers les pays africains où très souvent les opposants battus à la loyale crient malgré tout à la triche pour justifier leur défaite.

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