Malgré leur interdiction sur le sol gabonais, les boites de sardines à l’huile « Belle ville » continuent à trôner sur les étales de certaines épiceries de la capitale.
Certains épiciers ont beaucoup de mal à se défaire de leur stock de sardines à l’huile de la marque « Belle ville ». Ces sardines pourtant considérée comme impropre à la consommation humaine et donc interdites au Gabon depuis le 19 janvier 2022 sont encore en circulation dans les commerces. Vraisemblablement, les plus belles lois, les meilleurs textes, ne feront rien face à un commerçant corrompu et uniquement soucieux de pouvoir faire un chiffre d’affaire et ce au péril de la santé des consommateurs qui du reste attendent que la situation empire avant de dénoncer et de signaler ces vendeurs de poison.
En effet, malgré l’interdiction de la DGCC, ces sardines sont encore commercialisées chez les boutiquiers et certains magasins au grand damne des autorités qui tentent de faire disparaître à tout prix ce mauvais produit alimentaire du quotidien. Selon la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), ayant atteint un niveau de décomposition élevé, ces sardines présentent des risques d’intoxication alimentaire.
Cette marque de sardine, précise le communiqué de la DGCC, comporte un niveau d’azote volatile supérieur à la limite maximale de 60 mg d’azote/100g de chair. “Cela explique la présence des caractéristiques organoleptiques (saveur, odeur, texture) inhabituelles constatée par les consommateurs, indiquant l’altération des sardines mises en boîtes”.
En effet, l’azote volatile est le critère mesuré pour évaluer le niveau de décomposition des produits de la mer. A ce titre, fait remarquer la DGCC, “la consommation d’un produit altéré peut provoquer chez le consommateur une intoxication alimentaire (douleur abdominale, vomissement, diarrhées)”.
Ainsi, invitant les consommateurs à s’abstenir à consommer les produits de cette marque, la DGCC somme les opérateurs économiques de retirer ces boîtes sur le marché et de les mettre à disposition de la DGCC pour destruction sous peine de sanctions prévues par les textes en vigueur, et demande aux consommateurs de rapporter les produits aux lieux d’achats.