L’accouchement est gratuit au Gabon à condition d’être immatriculé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Et pour permettre aux femmes enceintes non immatriculés d’être prise en charge, le ministre des affaires sociales, Prisca Koho Nlend a procédé à l’ouverture d’un bureau des affaires sociales au CHU Mère et Enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJ).
En effet, c’est par le décret 000111/PR/MS du 26 mars 2018 que le gouvernement a instauré la gratuité de l’accouchement pour toutes les catégories socioprofessionnelles pour les femmes de plus de 18 ans dans les hôpitaux publics.
Pour trouver quelques pistes de solution aux problèmes des femmes non immatriculés, le 27 septembre dernier, le ministre des affaires sociales, Koho Nlend a procédé à l’ouverture d’un bureau des affaires sociales au CHU Mère et Enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMEFJ) en réponse à la problématique de « la séquestration de patients ».
Selon le gouvernement, « au cas où la parturiente n’est pas immatriculée, une immatriculation d’urgence sera faite au sein même de l’hôpital ». « Inutile de se répandre sur les réseaux sociaux, il faut se rapprocher de l’administration », a souligné le ministre.
Ainsi, le ministre Prisca Koho qui entend régler ce problème de séquestration des enfants au sein des hôpitauxdu pays devrait suivre ce dossier de très près. Car, force est de reconnaitre qu’au Gabon, il y a un grand fossé entre les recommandations du gouvernement et les exécutions sur le terrain. Chaque structure instaure son propre mode de fonctionnement et ses lois.