L’appel à la journée « ville morte » annoncé pour ce jeudi 13 décembre sur toute l’étendue du territoire national par le mouvement Copil citoyen, est malheureusement tombé dans l’oreille d’un sourd semble-t-il. Un mot d’ordre resté lettre morte comme pour signifier à ces activistes, le ras-le-bol de la population pour ces mouvements qui n’en finissent plus.
En effet, les services publics et privés, les transports interurbains, les banques et les marchés entre autres sont restés ouverts toute la journée. Même les chauffeurs de taxi, n’ont pas respecté le mot d’ordre. Pour cette journée qui s’annonçait déserte pour les leaders du Copil Citoyen, la population a de manière unanime décidé tout simplement de continuer à vaquer à ses occupations surtout en cette période de crise.
Une déception sans doute pour ledit mouvement qui voyait déjà une nouvelle occasion de jubiler et de fanfaronner sur les réseaux sociaux. Selon les observateurs gabonais, ce désaveu de la part de la population est en quelque sorte la manifestation du ras-le-bol de celle-ci pour ces mouvements qui ont la plupart pour objectif de se faire valoir et ce, au détriment de leurs intérêts.
« Ils sont fort pour nous demander de rester à la maison ou encore de faire ceci ou cela pour soit disant notre bien à tous. Mais la vérité c’est que nous ne savons pas ce qui se passe dans les coulisses. La preuve, est que ces mouvements disparaissent souvent aussi vite qu’ils naissent, parfois après avoir obtenu ce qu’ils voulaient. Et nous on reste toujours dans la même situation qu’avant« , a déclaré excédé Jean Yves, un compatriote et jeune entrepreneur.