Depuis 1960, l’échiquier politique national a connu plusieurs figures dans l’opposition. Toutes ces personnalités ont souvent évoqué comme stratégie pour avoir des soutiens, le manque de démocratie dans le pays. Plus de 50 ans après, ces opposants malgré les nombreuses fonctions qu’ils ont occupées dans l’administration publique, toutes ces valeurs n’ont jamais vu le jour.
Ils sont nombreux dans l’opposition à faire du paraître et à berner les populations à travers des discours de liberté et de démocratie. Mais lorsqu’on jette un regard sur le fonctionnement de leurs entités et partis politiques, l’on constate que, la démocratie et l’alternance qu’ils prônent sont bien loin de la réalité. Mais surtout qu’ils ne représentent rien sur le terrain. Le désastre de ces partis politiques lors des dernières élections couplées de 2018, illustre parfaitement ce fait.
En examinant de façon lucide ce bord politique, l’on constate qu’il n’y a plus de véritables opposants au Gabon. Comment explique-t-on que la très écrasante majorité populaire qui a soutenu l’élection de PING n’a pas réussi à obtenir une majorité parlementaire de l’opposition en octobre 2018 ? Comment comprendre qu’aucun des 50 « Présidents » des 50 partis politiques dits de l’opposition enregistrés par le C.N.D, ne soit élu et donc n’exerce aucun mandat électoral municipal, départemental ou parlementaire ?
Au regard de ce qui précède, l’opposition gabonaise ne fait pas avancer la démocratie dans le pays. Chaque président de partis politiques se préoccupe et veille sur ses petits intérêts et avantages.