La hausse des prix dans le pays commence à devenir très inquiétante. Malgré les sonnettes d’alarme, les prix augmentent au nez et à la barbe de la direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC). L’huile, qui est un produit de première nécessité, connaît désormais une hausse exponentielle.
Il est devenu difficile pour les populations gabonais de s’alimenter convenablement ces derniers mois. En cause, la hausse de certains produits tels que l’huile. En effet, l’une des missions de la direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC) est la lutte contre la vie chère dans le pays. Cette mission depuis le début de la crise connaît un ralentissement.
Le Bidon d’huile de 5 litres qui se négociait autour de 4 000 FCFA coûte désormais entre 7 000 et 7 500 FCFA, soit plus qu’une bouteille de Gaz butane de 12 kilos dont le prix est bloqué pour le moment à 5 950 FCFA. Les populations qui paient le lourd tribut ne savent plus à quel saint se vouer. L’on est tenté de se demander si cette direction ne serait pas en difficulté ? Sinon comment expliquer cette hausse des prix de première nécessité.
Des difficultés que la direction générale de la concurrence et de la consommation devrait régler pour aider les populations en ces temps de crise sanitaire.