L’explosion d’une grenade à l’église Bethel de Port-Gentil, il y a quelques jours, continue de faire couler encre et salive dans le pays. Pour mettre fin à ces mauvaises interprétations et rassurer l’opinion, la famille de Yann Engohang est montée au créneau pour s’indigner des déclarations de certaines personnalités du pays.
Dimanche 21 février dernier, une grenade avait explosé dans une église de la capitale économique. Une explosion qui a entraînée plusieurs blessés dont un, ayant perdu la totalité de ses deux mains. Selon le représentant de la famille de ce jeune homme, c’est un jeune fidèle de l’église qui aurait réellement ramassé la grenade proche d’un check-point des forces de défense et de sécurité nationale et l’aurait introduite imprudemment dans l’église.
Face aux nombreuses spéculations sur cette affaire et les différentes interprétations des uns et des autres, le Porte-parole de la famille mais aussi grand père du jeune homme, a lors d’une récente sortie médiatique condamné les auteurs de ces fake news qui affligent plus la famille qu’autres choses et portent atteinte à sa souffrance actuelle.
Dans l’optique de mettre ces derniers devant leurs responsabilités, le grand père de ce compatriote a indiqué que la famille se réserve le droit de poursuivre en justice tous ceux dont les preuves diffamatoires pourraient –être établies à la suite de cet événement regrettable.
« Certains ont distillés de fausses informations concernant son diagnostic vital, d’autres ont parlé des sommes d’argent qu’aurait reçues la famille. Pire, d’un véhicule qui aurait lancé la grenade dans l’église. Tout ceci aux yeux de la famille s’apparente à une volonté sordide de récupération politique afin de noircir l’image de notre pays et partant de ses dirigeants. La famille n’entend pas servir d’alibi aux oiseaux de mauvais augures qui sèment le poison », a souligné le représentant de la famille de Yann Engohang.
Une déclaration officielle qui devrait une fois pour toute, mettre fin à toutes controverses entretenues par certains leaders politiques en perte de vitesse pour créer la psychose au sein de la population et dans le pays.