En séjour de travail au Gabon en octobre dernier, le Dr. Salim Mohammed Almalik Directeur Général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), avait été reçu en audience par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Après élection au sein de cette organisation, le Gabon vient d’être désigné pour assurer la vice-présidence de l’ISESCO.
Ces derniers mois les autorités gabonaises multiplient des stratégies pour renforcer la notoriété du pays au niveau international. Cette désignation pour assurer la vice-présidence de l’ISESCO consolide son leadership sur la scène diplomatique, notamment dans le monde musulman. Une position qui réconforte le chef de l’Etat, qui accorde une place de choix aux questions relatives à l’éducation, à la science et à la culture. Il faut rappeler que, l’ISESCO est l’équivalent de l’UNESCO du monde arabe.
Cette organisation internationale a signé un accord de coopération avec l’organisation internationale de la Francophonie. Le Gabon vient d’être désigné par ses pairs pour assurer la vice-présidence de l’ISESCO. Une organisation qu’il a rejoint en 1983. En effet, L’ISESCO est une organisation internationale à but non-lucratif, spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, issue de l’Organisation de la Coopération islamique.
Il a son siège à Rabat, capitale du Royaume du Maroc. Elle peut, en vertu d’une résolution de sa Conférence générale et sur proposition de son Conseil exécutif, créer, dans tout autre pays, des centres, des bureaux ou des organismes subsidiaires ou placés sous sa supervision.
Ainsi, cette nouvelle position du Gabon au sein de cette organisation devrait permettre au pays, de profiter de ce rayonnement international pour renforcer le développement des secteurs de l’éducation et de la culture locale mais aussi des droits de l’Homme.