Dans une interview accordée au média en ligne Gabon review Laurence Ndong affirme que l’instauration de la journée internationale de la veuve ne serait pas l’œuvre de de la première Dame du Gabon, Sylvia Bongo mais plutôt de Lord Raj Loomba.
C’est une opération cousue de fil blanc. A l’occasion de la Journée internationale des veuves célébrée ce mercredi 23 juin, l’opposante radicale Laurence Ndong, refuse de reconnaitre au Gabon, la paternité de cette journée. Laurence Ndong y soutient que « contrairement au récit tronqué, la Journée internationale des Veuves est une initiative de Lord Raj Loomba et non de Sylvia Bongo Valentin ». S’ensuit une tentative d’explication aussi alambiquée qu’empesée dont nous ferons grâce à nos lecteurs.
Le service de communication de Lord Raj Loomba a démenti la version des faits de Laurence Ndong. En off, un de ses collaborateurs va jusqu’à qualifier les propos de l’opposante d’« histoires à dormir debout ». La résolution A/RES/65/189 du 21 décembre 2010 reste à ce jour l’un des plus grands faits d’armes diplomatiques du Gabon. Et c’est à Sylvia Bongo Ondimba qu’il le doit. Dans les archives de l’ONU, le Gabon et le nom de sa première dame sont pour toujours associés à la résolution qui a instituée la célébration d’une journée internationale pour promouvoir les droits des veuves.
Ainsi, contrairement aux propos de l’opposante, cette journée à bel et bien le fruit des efforts de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo.