Répondant à la question « En quoi le couvre-feu de 21 h à 5 heures du matin est une solution efficace dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 ? », posée par le député du 2è siège du canton Ellelem, dans le département du Woleu à Oyem situé dans la province du Woleu-Ntem, à l’occasion de la session ordinaire de l’Assemblée Nationale qui s’est tenue hier, mercredi 16 février, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha, s’est voulu rassurant.
Le ministre de l’Intérieur, Lambert -Noël Matha, a préalablement rappelé dans sa réponse que le couvre-feu instauré le 22 mars 2020 est une mesure d’exception et dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, il est surtout une mesure de prévention de la propagation du virus. Car en restreignant les déplacements des populations et en réduisant les interactions sociales, il a été possible d’effectivement freiner la circulation du virus, évitant ainsi une très forte contamination des populations.
Le membre du gouvernement a également souligné que depuis son entrée en vigueur, le couvre feu a connu plusieurs variations pour l’essentiel liées à l’évolution de la courbe épidémiologique, autrement dit, au nombre de contaminations et de décès.
« Au regard des faits et si l’on se réfère au satisfecit global qui a été adressé au Gouvernement de la République et à notre pays dans la gestion de cette pandémie, il semble évident que le couvre-feu a montré son utilité et son efficacité. Intégré dans un ensemble de mesures qui se complètent les unes les autres, il a indiscutablement joué sa partition. », a ajouté Lambert-Noël Matha.
Le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, souligné que le couvre-feu ne saurait être immuable, et que le Gouvernement n’était pas autiste aux préoccupations des populations.
« Le Gouvernement, dans le souci de préserver la santé des populations, a été amené à prendre des mesures restrictives. Mais en fonction de l’évolution de la pandémie et du taux de vaccination, il est évident que nous parviendrons dans les délais très raisonnables, soit à un nouvel assouplissement notable, soit à sa levée définitive. C’est tout le sens du discours à la Nation du Chef de l’Etat le 31 décembre 2021.3, a-t-il conclu.