Le CEDEF, satisfait des progrès réalisés par le Gabon en matière de promotion de l’égalité femmes-hommes

Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF)  a ouvert, le 7 février, les travaux de sa quatre-vingt-unième session, qui se tient à Genève jusqu’au 25 février prochain, en adoptant son ordre du jour et en entendant une allocution de M. Orest Nowosad, Chef de la Section des groupes cibles à la Division des traités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Au cours de la présente session, le Comité examinera successivement les rapports de huit États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes: Gabon, Panama, Sénégal, Ouganda, Ouzbékistan, Pérou, Liban et République dominicaine. Les 8 et 9 février, le CEDEF a procédé a l’examen du septième rapport périodique du Gabon. Il a dialogué avec les autorités de notre pays, ce qui a permis de rattraper l’arriéré sans cesse croissant de rapports qui a été accumulé pendant la pandémie. Sa dernière évaluation remonte à il y a six ans.

Soulignons qu’en raison de l’augmentation spectaculaire du nombre de cas du variant Omicron au début de l’année, le ministère gabonais des Affaires sociales et des Droits de la Femme, dirigé par Prisca Koho Nlend et chargé de l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, accompagnés d’acteurs de la société civile, ont présenté et défendu les progrès réalisés par le Gabon dans le cadre de sa politique d’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes en visioconférence.

 » L’objectif de ce rapport consistait avec l’appui des experts, de démontrer devant ce comité que nous avons réalisé un bon qualitatif en matière de prise en charge des femmes, aussi bien pour la promotion que la protection de leurs droits« , a indiqué Prisca Nlend Koho.

Au terme de ce examen, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes leur ont délivré un véritable satisfecit. Notamment du fait de la révision du Code civil, du Code pénal, du Code du travail à la suite d’un rapport remis fin septembre 2020 au président de la République Ali Bongo Ondimba par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille.

Le CEDEF est un organe composé de 23 membres, experts indépendants en droit de l’homme élus par les États parties, qui siègent à titre personnel et non en tant que représentants des États parties. qui veille au respect par les États parties de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, qui compte à ce jour 189 États parties. Le Gabon a signé cette Convention en 1982.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Commentaire
scroll to top