C’est du moins ce qui ressort des travaux initiés depuis le 19 juillet courant à Libreville par les responsables du ministère du Commerce, membres du comité national de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Promulguée en 2000 pour 15 ans, puis prorogée en 2015 pour 10 ans jusqu’en 2025, l’AGOA est une loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique. C’est un facteur de promotion et de développement des échanges commerciaux des pays africains vers les États-Unis. Cette loi permet entre autres l’exportation de plus de 6500 produits mis aux normes américaines vers les États-Unis en franchise des droits de douane, sans limite de quota
En effet, sur le plan de la coopération, le Gabon et les États-Unis ont établi et entretiennent de bonnes relations diplomatiques. De ce fait, les deux États se sont engagés à diversifier et à renforcer l’économie gabonaise concentrée autour du pétrole brut et des minerais. Selon la Secrétaire générale adjointe du ministère du Commerce, Badjina Doukaga Afane, l’examen de la balance commerciale entre les deux pays montre un excédent pour le Gabon, néanmoins soutenu par l’exportation des matières premières.
« Ces travaux permettront de peaufiner le projet de stratégie nationale AGOA et d’identifier les produits à forte valeur ajoutée pouvant porter le label AGOA. De façon concrète, il s’agit d’y inclure une véritable infrastructure AGOA, de définir les secteurs prioritaires sur la base d’une analyse des potentialités du pays », a déclaré cette dernière.