C’est du moins l’annonce faite récemment par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze dans une interview accordée au média en ligne Gabonreview.
Selon le membre du gouvernement, l’objectif visé par cette nouvelle mesure est surtout et avant toute chose depermettre au Gabon de tirer un meilleur profit de ces matières premières et ainsi créer des emplois. « … Le chef de l’État souhaite qu’on arrête d’exporter le manganèse ou le fer bruts, qu’il y ait au minimum une première transformation », a affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze.
En effet, avec la transformation locale du manganèse les autorités gabonaises souhaitent tripler la valeur ajoutée du secteur de 293 milliards de FCFA en 2010 à 900 milliards de FCFA en 2025. S’agissant du fer, il est à noter que le pays détient des réserves abondantes, dont le principal gisement se trouve à Belinga, dans le Nord-est, avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes.
Pour rappel, la transformation locale a déjà fait ses preuves au Gabon. Grâce à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes, on coupe moins de bois qu’on coupait en 2005 au Gabon. Par ailleurs, il nous souviendra qu’en 2013, les autorités gabonaises avaient déjà interdit l’exportation des rebuts ferreux et non ferreux, en exigeant leur transformation locale.
