Selon une polémique née une fois encore sur les réseaux sociaux, il semblerait que le staff de la présidence de la république gabonaise ne devait pas intervenir pendant la crise sanitaire, car selon ces détracteurs en mal n’existence et de visibilité, celui-ci n’étant pas juridiquement habilité.
Après vérification de ces allégations visiblement sans grand fondement et ne reposant que sur la seule volonté de nuire, de diffamer et de créer constamment le doute dans les esprits de la population, il ressort selon les textes en vigueur que ladite équipe s’appuyait effectivement sur l’arrêté 0001/PR en date du 20 mai 2020 signé par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
« Il est créé auprès du Président de la République une taskforce de suivi et d’orientation stratégique nationale de riposte au Covid-19 », stipule l’arrêté en son article 1er avant d’en préciser dans son article 2 ses attributions : « définir les grandes orientations stratégiques des actions en matière de riposte contre la Covid-19 ; définir les normes et standards des équipements et fournitures destinés à la riposte ; adopter les programmes et directives d’intervention ; adopter les ajustements du budget à la riposte ; etc. »
Par ailleurs, dans son article 3, l’arrêté dispose que la taskforce « peut recevoir du Président de la République d’autres missions en rapport avec son objet ». De quoi mettre un terme à cette polémique inutile et d’inviter les auteurs et instigateurs de celle-ci a toujours faire preuve de mesure. Et aux médias proche de l’opposition qui font le jeux de ces derniers de toujours vérifier les informations et ce pour la crédibilité de leur site.
Pour rappel, au plus fort de la pandémie de la Covid-19, nombre de Présidences ont pris la main sur le pilotage de la riposte, une attribution dévolue au gouvernement… en temps normal. Nonobstant, la taskforce mise en place au sein de la Présidence a travaillé en bonne intelligence et en parfaite coordination, comme le confirment plusieurs sources, avec le gouvernement, en particulier la primature et le ministère de la Santé.