Au terme de la semaine Africaine du climat qui s’est tenu à Libreville au Gabon du 29 août au 2 septembre dernier. Il ressort selon le ministre des eaux et forêts, Lee White qu’il est désormais impératif de traiter le changement climatique comme une urgence planétaire et de mettre chaque acteurs devant ces responsabilités.
À l’approche de la COP 27 qui se tiendra à Charm El Cheikh, en Égypte, dans quelques semaines. Le membre du gouvernement gabonais qui a activement participé à la semaine africaine du climat au côté de plus de 2000 participants a indiqué qu’il n’y a plus d’excuses. « Comme on l’a fait pour la Covid, on doit traiter le changement climatique comme une urgence planétaire. Cette nécessité est plus forte que jamais », a déclaré Lee White.
En effet, cette semaine a été l’occasion pour l’Afrique de tracer sa propre voie vers un avenir défini par de faibles émissions et une forte résilience aux impacts climatiques déjà observés. Pour Lee White, il est donc plus que temps que les pays à l’origine de ce problème financent l’adaptation en Afrique, financent les dégâts climatiques que les pays africains subissent. Qu’ils honorent leurs engagements, leurs promesses. « Plus de fausses promesses dans les négociations », a-t-il déclaré.
« Ensemble, on est beaucoup plus fort et on doit porter la voix de l’Afrique dans les négociations sur les changements climatiques pour chercher une justice climatique, pour mettre la pression sur les pays développés qui ont provoqué le problème dans lequel le monde se trouve », a-t-il indiqué en perspective de la COP27 prochaine.