C’est le souhait émis par le numéro un gabonais, Ali Bongo Ondimba lors de l’ouverture de la COP 26 à Glasgow en Ecosse le 1e novembre dernier. Pour le chef de l’Etat, les efforts doivent se multiplier pour sauver les générations futures.
S’exprimant en 7ème position lors de la plénière, juste après son homologue, le président français Emmanuel Macron, Ali Bongo Ondimba a indiqué à l’ouverture de la COP 26, à Glasgow que « L’heure est grave, mais… ».
Prenant comme référence les propos de l’ancien premier ministre du royaume uni en 1940, Winston Churchill qui avait déclaré que, « On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l’affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. »
Et de souligner que, « 50 ans après Stockholm ; 30 ans après Rio ; la COP 26 doit marquer le début d’une nouvelle ère d’intégrité climatique. Nos efforts actuels sont insuffisants. Nos NDC montrent que nos émissions continueront à augmenter d’ici 2030. Alors que le dernier rapport du GIEC nous commande de les réduire d’au moins 40 % sur cette même période », a dit le chef de l’Etat lors de son allocation.
Chaque jour le monde se dégrade et subit l’effet des changements climatiques. Pour Ali Bongo Ondimba , « L’heure est grave, mais rien n’est perdu. Nous devons tout faire pour combler le gap et atteindre l’objectif de 1,5 degré Celsius. Le Gabon fait sa part, avec l’adoption d’une loi innovante sur les changements climatiques », a indiqué le chef de l’Etat.
Un discours plein d’enseignement pour amener les grands pollueurs à encourager la protection des forêts et protéger le monde des changements climatiques.