Le 27 septembre 2022 dernier, le ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, Madeleine Berre a annoncé que des contrôles inopinés de présence au poste seront effectués régulièrement par l’inspecteur général des services ou le directeur général des ressources humaines et ses collaborateurs.
Selon le membre du gouvernement, cette décision est du fait d’un constaté. Entre autres le fait que plusieurs agents de l’administration gabonaise ne respectent pas les horaires de travail. « Ces errements, auxquels s’ajoutent les absences répétées et injustifiées, perturbent sérieusement le fonctionnement des services, impactent négativement la collaboration avec les administrations sectorielles et freinent l’atteinte normale des objectifs, au détriment des usagers », a-t-elle expliqué.
La note circulaire adressée explicitement au directeur de cabinet, au secrétaire général, à l’inspecteur général des services, aux directeurs généraux, aux chefs des services rattachés, aux inspecteurs spéciaux du travail et aux directeurs provinciaux, indique par ailleurs que tout auteur d’un « manquement à ses obligations professionnelles » pourrait être immédiatement suspendu de ses activités par décision du ministre en attendant sa traduction devant un conseil disciplinaire.
« Pendant la période de suspension, l’agent public perdra son droit au traitement ou au salaire. L’administrateur de crédit ou l’employeur envisagerait un « licenciement pour motif personnel » en ce qui concerne les agents de main-d’œuvre non permanente (MONP) », a déclaré Madeleine Berre.