Le lundi 13 septembre dernier à la lecture du Conseil des ministres et l’annonce de l’éviction du Coordinateur des affaires présidentielles de son poste, avait fait les choux de gras de la presse. Quelques jours après, l’on constate que cette éviction prépare l’ancien collaborateur du chef de l’Etat, à d’autres missions très importantes.
Le chef de l’Etat, en mettant en place un Haut-commissariat de la République, avec plus de responsabilités et un conseiller stratégique au sein du Parti démocratique gabonais, démontre que ce dernier est un véritable stratège politique. Quand on regarde les missions du Haut-commissariat à la Présidence de la République, celles-ci sont assez proches de la coordination générale des affaires présidentielles à ceci près que le Haut-commissariat peut interagir avec les acteurs politiques de tous bords.
Ce qui explique donc l’éviction de son proche collaborateur qui est muté temporairement conseiller stratégique au Parti démocratique gabonais où il devra fourbir ses armes avant de revenir occuper la prestigieuse fonction de Haut-commissaire à la Présidence, le temps pour les institutions concernées de créer tout le cadre légal relatif à ce nouvel organe. Une stratégie bien huilée par le chef de l’Etat, qui démontre que ce dernier à des heures d’avances sur les autres acteurs politiques.