Le projet de réforme du code du travail, qui est la résultante des efforts des partenaires sociaux, des employeurs et du ministère de de l’emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle, regorge des innovations qui vont améliorer le quotidien des travailleurs.
En effet, ce nouveau code du travail permet entre autres, de supprimer les inégalités hommes femmes, lutte contre les discriminations, ouvre le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travailleurs, protège les travailleurs de la précarité, renforce l’apprentissage, rapproche le monde de la formation professionnelle à celui de l’emploi et favorise l’insertion et la reconversion professionnelle.
Aussi, ce nouveau code du travail, est également qualifié de progressiste, car il accorde de nouveau droits, en lien avec l’évolution de la société et crée de nouveaux cas de suspension. Ce code codifie la rupture amiable et adapte certains points de procédure à la réalité.
Enfin ce code améliore les modalités de règlements des conflits, de l’exercice du droit de grève et l’exécution du service minimum obligatoire. La réforme précise également qu’en cas de non-respect du service minimum dans les conditions prévues par les dispositions en vigueur, l’employeur peut procéder sur avis de l’administration , à la réquisition du personnel pour garantir le minimum des activités, sans pour autant dépasser 20% de l’effectif de l’entreprise.
C’est donc des innovations qui permettront à l’employeur et aux travailleurs de travailler en toute quiétude et éviter des conflits au sein des entreprises.