Le point de presse tenu le dimanche dernier par 14 syndicats qui ont appelé les parlementaires à ne pas voter en faveur du projet de Code de travail qu’a transmis le gouvernement à l’Assemblée nationale au motif qu’il ne serait pas consensuel, est contesté par, Jocelyn Louis N’GOMA, Président du SYNA-CNSS.
Pour Jocelyn Louis N’GOMA, « sachant pourtant qu’une organisation du groupe des travailleurs avait été mise en place, dans le cadre des travaux sur la réforme du code du travail, plutôt que d’informer les honorables députés, quant à l’existence d’un présidium représentant ce groupe des travailleurs, et que c’était à celui-ci de répondre à leur interpellation, ces camarades ont choisis de se taire sur le sujet.
Malgré ce premier raté, j’avais demandé pour la suite, qu’on associe l’ensemble des membres du groupe de travailleurs, dans le cadre de la solidarité syndicale. Une préoccupation dont la promesse avait été faite, d’être prise en compte » dit-il.
Avant de préciser que, « la signature du mémorandum et la déclaration qui a été lu au nom des travailleurs, je constate pour le fustiger, qu’on a choisi d’exclure la majorité des camarades avec qui nous avons travaillé jusqu’à la fin, pour privilégier deux camarades que nous avons pourtant désavoué pour trahison, au début de notre combat. Et la déclaration, je ne me souviens pas qu’elle ait fait l’objet d’un amendement de tous les signataires du mémorandum, sauf à vous d’en produire la preuve », précise-t-il.
Ainsi, vice-président du groupe des travailleurs lors de la plénière, cette sortie du président de SYNA-CNSS, vient renforcer ses collègues syndicalistes qui affirment que ce nouveau code du travail n’aurait pas fait l’objet d’un consensus entre les différents participants.
Nouveau code du travail : Jocelyn Louis N’GOMA dénonce le syndicalisme opaque.
