La cour criminelle spéciale a rendu son verdict le 8 juin dernier, dans l’affaire de détournement de deniers publics, impliquant l’ancien Directeur Général de la Société Equatoriale des Mines (SEM) et de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB), Ismaël Ondias Souna. Ce dernier écope de 10 ans de réclusion criminelle avec sursis et à une amende de 100 millions de fcfa.
Ismaël Ondias Souna a été reconnu coupable de détournement de derniers publics et détournement par la cour criminelle spéciale. Il a écopé de 10 ans de réclusion criminelle avec sursis et d’une amende de 100 millions de FCFA. Il devra en outre rembourser les 600 millions de FCFA dont il a été reconnu coupable de détournement.
Après plus d’un an de détention préventive, il ressort libre.
Cédric Nang Essono, le directeur administratif et financier de cette structure étatique accusé également de, «complicité de détournement de deniers publics », a quand à lui été reconnu non coupable. Ces deux cadres de l’administration de la SEM ne retourneront pas en prison.
C’est donc une première condamnation qui vient relancer les débats sur les détournements de deniers publics et la volonté des plus hautes autorités à éradiquer ce fléau dans le pays. Cette opération anti-corruption, inédite par son ampleur et son intensité, s’inscrit également dans une volonté plus générale des autorités gabonaises de mettre fin à l’évaporation de l’argent de l’Etat.