C’est ce qui ressort de la réaction de Paulette Missambo, son rival à la succession de la présidence de l’Union nationale (UN), suite à ses déclarations sur les violences post électorales de 2016. Pour Paul-Marie Gondjout, il faut ouvrir une enquête sur les violences de 2016. Une position que son rival considère comme faisant partie du passé.
En souvenir des évènements de 2016, Paul-Marie Gondjout a souligné que, « Ce jour-là, 2 septembre 2016, après avoir passé 2 jours au QG de Jean Ping, assis et couchés dehors sous surveillance militaire, attendant d’être enfin relâchés, nous recevions la visite de Abdoulaye Bathily représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale (UNOCA) » écrit-il.
« Nous pouvions enfin rentrer chez nous après avoir vécu, dans l’horreur, la nuit sanglante et meurtrière du 31 août 2016 », poursuit-il sans craindre l’exagération. « Certaines personnes ont perdu la vie et d’autres auront vu la leur brisée », poursuit-il, avant de proposer : « je pense que le temps est venu d’ouvrir une enquête sur les exactions commises après l’élection présidentielle de 2016 », estime le candidat à la présidence de l’Union Nationale.
Des propos qui n’ont pas manqué de susciter moult réactions, notamment du camp de son principal rival à la succession de ce parti politique, ces derniers pensent que, « C’est de l’opportunisme, voire du cynisme. Attendre cinq ans après les événements pour faire une proposition, déjà faite mille fois par le passé, ça n’a aucun sens. C’est en outre instrumentaliser la mémoire de victimes à des fins politiques », affirment les soutiens de Paulette Missambo dans la course à la présidence de l’UN.
Pour cette dernière, « Paul-Marie Gondjout est l’homme du passé », a-t-elle réagi lors d’un échange. En attendant qu’une date soit trouvée, tous les coups entre les différents candidats sont permis.