Pandora papers : Les dirigeants africains ciblent des médias occidentaux

L’affaire dite des pandora papers où sont  impliqués plusieurs dirigeants du monde dont les chefs d’Etat africain, n’a pas  fini de faire les choux gras de la presse occidentale. Les 150 médias internationaux qui ont   mené les enquêtes sur ces affaires   semblent  se focaliser sur les dirigeants africains qui ne représentent qu’une minorité des personnes citées.

En effet,  basée sur 12 millions de documents confidentiels sur les paradis fiscaux obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et épluchée pendant plus d’un an par 150 médias internationaux. Les dirigeants africains  cités dans ces affaires  font  l’objet de toutes  les attentions.  Des révélations qui  laissent penser que, les dirigeants, les  hommes d’affaires, politiciens   européens et américains ne sont pas impliqués dans ce scandale.

Fait marquant : 600 français cités dans ce dossier, dont 300 personnalités politiques ainsi que Dominique Strauss Kahn l’ancien directeur général du FMI, mais les médias français de premier plan s’intéressent exclusivement aux 43 africains qui y sont cités comme pour noyer le poisson et détourner l’attention. Le choix éditorial de ces médias est connu particulièrement pour les pays où l’ancienne métropole se retrouve en perte d’influence.

Le choix du Gabon d’intégrer très prochainement le Commonwealth continue de faire enrager au sein du gotha politique français. D’où cette nouvelle salve contre Ali Bongo Ondimba. Le numéro un gabonais est cité sans qu’aucune preuve réelle et directe de sa participation à des montages financiers ne soit apportée.

Ces médias préfèrent déduire à une participation indirecte du président de la République gabonais en se fondant sur des faits d’armes que l’on attribuait à ses collaborateurs. Ce qui est quand même étonnant c’est qu’aucun acteur politique de l’opposition gabonaise n’y soit cité quand on sait le combien d’entre disposent de pied-à-terre dans le monde et de fortune colossale.

Une chose est sûre, ces révélations sont à prendre avec des pincettes, car, à y regarder  de près, ces journalistes avaient déjà bien huilé leur plan en citant les dirigeants africains dans ces affaires

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