Perspective économique régionale en Afrique subsaharienne: le Gabon espère une croissance de 3% en 2022

Le ministère de l’Economie et de la Relance et le bureau du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon ont organisé, le 3 février 2021 à Libreville (Immeuble ARAMBO), une conférence portant sur la présentation de l’édition d’octobre 2021 du rapport sur les « Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne » élaboré par le FMI.

Cette présentation, axée sur les enjeux économiques de l’heure (impact de la Covid-19, croissance, gestion des finances publiques, etc.) a été l’occasion pour les participants d’échanger sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne avec une illustration sur la situation du Gabon.

Pour ce qui est Gabon, eu égard aux efforts consentis par le gouvernement pour la relance de l’économie, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, qui présidait les travaux, fait savoir que son pays espère une croissance de 3% en 2022. Or, les prévisions tablaient sur une croissance de 3,9%.

«Le contexte particulièrement difficile a entrainé l’aggravation des déséquilibres du cadre macroéconomique dans la zone Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). Face à cette situation préoccupante, les chefs d’État et de gouvernement de la Cemac, lors du sommet extraordinaire d’août 2021, ont décidé de mettre en œuvre des plans de redressement économique appuyés par le Fonds monétaire international afin de restaurer les grands équilibres», a déclaré le ministre de l’Économie.

Selon le FMI, le contexte économique mondial est notamment marqué par les conséquences de la pandémie de la Covid19 et les changements climatiques.

Le redressement lent de l’Afrique subsaharienne s’explique principalement par le manque de marge de manœuvre financière de ces États, surtout par rapport aux efforts extraordinaires consentis par les pays avancés et la campagne de vaccination particulièrement lente atténuant la confiance des investisseurs. Sur ce dernier point, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie ROBOTY épse. MBOU, a souligné que « la reprise économique demeure fragile en raison d’une insuffisance de vaccins ou des réticences de la population à se faire vacciner.

Ce qui amène le FMI à penser que la croissance en Afrique subsaharienne se redressera de manière plus progressive pour s’établir à 3,7 % en 2021 puis à 3,8 % en 2022, après -1,7% en 2020. » Par ailleurs, la rencontre a permis d’échanger sur les facteurs relatifs aux disparités entre les pays en Afrique subsaharienne et l’incidence de la crise sur les communautés dans chaque pays.

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