Les mois passés au côté du chef de l’Etat, ont sans doute permis à l’ancien Coordinateur des Affaires présidentielles, d’apporter une touche spéciale dans l’assainissement des finances publiques du pays. De la task force en passant par la gestion de la dette publique et la passation des marchés publics, le CGAP a permis d’exhumer ces différents aspects qui plombaient les finances publiques.
En effet, après son départ de la Présidence de la République à l’issue du dernier conseil des ministres, Noureddin Bongo Valentin se concentre sur ces nouvelles fonctions en qualité de conseiller stratégique du distingué camarade président du parti démocratique gabonais. Quid du bilan en qualité de CGAP.
L’on note parmi les grandes innovations l’audit de la dette intérieure de 600 milliards de FCFA de créances réclamées par les entreprises, qui après vérifications a fait ressortir plusieurs zones d’ombres et a fini par être considéré comme exagéré et injustifié. Sur 500 milliards de FCFA, l’Etat a pu régler 91 milliards de FCFA de dette intérieure.
Pour éviter à l’Etat un recours à l’endettement excessif, les équipes du CGAP ont mis en avant un système de partenariats publics-privés pour la construction des infrastructures et pour améliorer la qualité de vie des populations. Le projet de la Transgabonaise de 680 km est une illustration parfaite. S’y ajoute les conflits de l’Etat à l’étranger, l’on se souviendra de l’annulation de la dette de 690 milliards de FCFA qu’aurait pu payer l’Etat la société WEBCOR.
Un bilan élogieux qui permet d’affirmer que Noureddin Bongo a laissé des empreintes indélébiles en qualité de CGAP.
