Le ciel s’assombrit chaque jour, au sein du parti politique de l’opposition gabonaise, Union Nationale (un). Le nouveau report de l’élection du président de ce parti le 13 octobre dernier, démontre qu’il y a un véritable malaise et que les responsables dudit parti ne s’accordent plus les violons.
En effet depuis deux ans l’union Nationale n’arrive pas à organiser un congrès. Le 13 octobre dernier, les cadres de ce parti ont reporté l’élection du successeur de Zacharie Myboto. Le report de trop qui trouve ses causes dans la guerre que se livrent les deux candidats, Paulette Missambo et Paul-Marie Gondjout .
Selon des informations distillées à travers la presse, «L’état d’avancement des travaux en commissions préparatoires du congrès ne permettrait pas que cette réunion puisse se tenir “comme prévu” ». Car, dit-on, certains cadres penchent plutôt pour la désignation en catimini, loin des caméras de ceux qui vont emmener le parti à la présidentielle de 2023. Quid du silence de Jean Gaspard Ntoutoume AYI, cadre de ce parti qui avait demandé et soutenu Jean Ping en 2016.
Une situation déplorable qui démontre que ce parti politique, n’est qu’un géant au pied d’argile. Mais surtout que, le président dudit parti depuis dix ans, Zacharie Myboto, ne serait pas un véritable démocrate.