Absent du Gabon ces dernières années, le fils de Jean Ping, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle de 2016, multiplie les contacts, en prélude à l’élection présidentielle de 2023, au Congo et en Côte- d’ivoire. C’est ce que révèle La Lettre du Continent dans un article publié le mercredi 27 octobre dernier.
La famille Ping serait en train de préparer son élection présidentielle de 2023. Le fils Jean Ping à travers son entreprise A -One, sollicite des partenariats dans certains pays africains.
Selon La lettre du continent. « Le 22 octobre au matin, le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso recevait dans les salons de l’hôtel de la primature une délégation du bureau d’études A-One Technologies, venue proposer au Congo ses services d’intégration de documents sécurisés (passeports, carte d’identité, etc.) avec l’aide de plusieurs entreprises occidentales du secteur, dont A-One est l’agent. L’équipe était emmenée par Franck Ping, fils aîné de Jean Ping, » a souligné la Lettre du Continent.
La femme de Franck Ping, serait selon la lettre du continent la sœur de la première femme du fils aîné du président congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, actuel ministre de la coopération internationale dans le gouvernement Makosso.
De mère ivoirienne, ce dernier serait également en contact avec des dirigeants ivoiriens, avec l’entreprise d’A-One pacifique Investment. Le 23 septembre dernier, Franck Ping accompagnait Nicolas Sureau, le directeur du développement des projets internationaux d’Eiffage. A-One pacifique Investment opère dans l’accompagnement des opérateurs étrangers.
En côte d’ivoire, « Ils se sont rendus auprès du BNETD (Bureau national d’études techniques et de développement) ivoirien, la puissante structure qui chapeaute presque tous les projets d’infrastructure et d’ingénierie en Côte d’Ivoire, ainsi qu’à la primature, où le responsable d’Eiffage a rencontré Karim Traoré, le conseiller infrastructure de Patrick Achi », informe La Lettre du Continent.
Des contacts qui laissent penser que le père Ping compterait sur son fils pour relancer ses activités présidentielles et financer sa campagne. Toutefois, la lettre du continent fait constater, qu’en 2014 la police française avait révélé que Franck Ping avait perçu des commissions sur plusieurs contrats de Sinohydro au Gabon. C’est donc des contacts et entretiens avec des hommes d’affaires qui devraient sans doute permettre à Franck Ping de mieux préparer l’échéance électorale de 2023.