Aux abois et ne sachant pas quelle stratégie mettre en place pour faire face à la machine du parti au pouvoir, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), l’opposition gabonaise crie déjà aux loups. C’est le moins qu’on puisse dire, à la suite du discours tenu dernièrement par Mike Jocktane président du parti, le Nouveau Gabon.
Transparent ces dernières années, le religieux et président du parti politique, Le Gabon Nouveau, Mike Jocktane, comme ses pairs et leaders de l’opposition qui n’ont aucun poids électoral, pense que les prochaines élections présidentielles seront truquées et qu’il faudrait se préparer à cette fraude électorale. Des propos qui sonnent comme des aveux d’échecs, surtout que, cette opposition notamment les leaders n’ont pas une maîtrise du terrain. A deux ans de la tenue des prochaines élections présidentielles dans notre pays, Mike Jocktane est visiblement dans l’imaginaire.
A en croire ce dernier, « Il est maintenant évident qu’Ali Bongo Ondimba veut se maintenir au pouvoir », dit-il. Avant d’ajouter que : « Il est d’abord temps de poser ce qui est incontournable pour le scrutin de 2023 : assurer un scrutin équitable, empêcher la fraude du pouvoir autant que possible, réformer les règles du scrutin. » Ce qu’un enseignant de politique de l’Université Omar Bongo qualifie de : « Combat perdu d’avance. Une élection ça se gagne dans les urnes. Si l’opposition dispose de bons arguments comme elle le prétend, nul besoin de crier aux loups par anticipation. »
Qu’il s’agisse de Jean Ping, d’Alexandre Barro Chambrier, de jeunes aux longues dents tels que Jean Gaspard Ntoutoume Ayi ou de Mike Jocktane, tous son incapable de produire un véritable projet de société pour le peuple gabonais. Et pour préparer le peuple au boycott, ces derniers à travers l’un des leaders commencent à parler de fraudes, pour justifier leur échec.